L’Union européenne impose la transparence sur le coût des transactions transfrontalières

Drapeaux de l'Union européenne.

Désormais, tout prestataire de paiements exerçant en Europe est tenu de communiquer au préalable le coût des transactions internationales, qu’il s’agisse d’un virement ou d’un paiement. Cette nouvelle disposition s’applique à tous les États membres de l’Union depuis le 19 avril dernier. À travers cette réglementation, l’UE veut protéger les consommateurs des frais cachés sur les opérations bancaires transfrontalières.

La nouvelle réglementation sur les transactions transfrontalières (CBPR2) concerne notamment les virements effectués à partir d’un compte bancaire domicilié au sein de l’Union européenne. Ainsi, elle s’applique aussi en dehors de la zone euro. Cette disposition vaut également pour les retraits de liquide et les paiements par carte bancaire, en magasin ou sur Internet.

Outre les banques, les autorités européennes ont instauré ces règles pour tous les acteurs du secteur du paiement. Ces établissements sont par ailleurs obligés de communiquer le coût total de la transaction, avant toute opération internationale. Ainsi, les tarifs présentés devront inclure les frais de change pour les virements ou les paiements hors zone euro.

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Comment les banques réagissent-elles à la nouvelle réglementation ?

Les banques européennes ont récemment commencé à informer les consommateurs sur cette nouvelle réglementation à travers leurs conditions générales de vente. En interne, elles sont désormais obligées de modifier leur stratégie au regard de ce changement non négligeable.

Selon le directeur de la société de conseil en systèmes de paiement Galitt, Rémi Gitzinger, sur Les Échos :

Ces nouvelles dispositions auront avant tout un impact sur les politiques tarifaires et la communication vers les clients, de la même façon que ce qui a été fait auprès des commerçants.

Rémi Gitzinger.

L’Union européenne cherche concrètement à faire baisser les prix appliqués dans le secteur pour les transactions transfrontalières. En principe, cette idée est avantageuse pour les consommateurs. Il reste à savoir si l’initiative se révèle efficace dans la pratique.

Certains établissements se sont déjà préparés à l’intensification de la concurrence sur les prix. Le groupe français BPCE, par exemple, s’est associé à TransferWise. Cette Fintech britannique spécialisée dans les transferts d’argent internationaux enregistre mensuellement des transactions de près de 5 milliards d’euros.

D’autres enseignes comme Santander préfèrent développer leur propre plateforme de transfert. D’ailleurs, la banque espagnole a récemment lancé PagoFX, une offre similaire à celle de TransferWise. Toutefois, le groupe bancaire mise à la fois sur le prix et sa réputation pour convaincre les consommateurs.

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Champ d’application restreint

TransferWise s’est imposée comme un acteur incontournable en matière de transfert monétaire international durant ses 10 ans d’activité. La jeune pousse britannique se démarque entre autres par ses tarifs concurrentiels et son application innovante du Peer-to-peer.

Elle fait partie des nombreux acteurs à se réjouir de la mise en place du CBPR2. La nouvelle directive européenne permettra de protéger les consommateurs contre les frais cachés. En effet, ils seront toujours informés au préalable du coût de chaque opération internationale.

Malheureusement, cette réglementation est encore assez limitée comme le notent les spécialistes du secteur. Elle ne concerne que les virements et les paiements au sein de l’Union européenne. De ce fait, les transactions vers d’autres territoires, comme les États-Unis ou encore les DOM-TOM, sont d’emblée exclues de son champ d’application.

Comme le souligne Kristo Käärmann, cofondateur et directeur général de TransferWise :

[…] il sera difficile aux banques d'assurer à leurs clients la transparence des prix lorsqu'il s'agira d'un virement vers la Pologne et de l'exclure pour un virement vers les États-Unis.

Kristo Käärmann.

Ainsi, cette restriction pose des problèmes d’ordre pratique pour les prestataires concernés. Les clients, quant à eux, peuvent rapidement se retrouver déroutés par rapport aux différents traitements appliqués sur chaque opération. Néanmoins, la nouvelle réglementation est une première étape encourageante.

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